Nous partageons ici un projet mené par des étudiants de CentraleSupelec, qui sont intervenus en classe de seconde, au lycée Camille-Claudel de Palaiseau. Ils sont élaborés et mis en œuvre deux séances d’activités expérimentales utilisant Arduino™. Cette activité peut être mise en place dès le niveau de seconde et s’intègre dans la progression annuelle : il s’agit d’utiliser la mesure d’une distance par ultrason pour modéliser un radar de recul de voiture. Cette activité se déroule sur deux séances :
- une première dédiée à la prise en main de la console Arduino™ ;
- une seconde permettant la mise en œuvre pratique du radar de recul.
Les deux séances ont été testées au lycée Camille-Claudel de Palaiseau. Une grande majorité des binômes ont été au bout du projet et étaient très fiers de faire fonctionner leur radar de recul !
L’ensemble des documents utilisables par les enseignants est disponible sur ce site.
La vidéo ci-dessous permet de se rendre compte de la manipulation :
Article rédigé par les étudiants de CentraleSupelec :
Depuis fin janvier 2023, des élèves ingénieurs centraliens se réunissent dans le cadre d’un projet pour mettre au point un cours de physique. Et pour la deuxième année consécutive, le lycée Camille-Claudel de Palaiseau est en collaboration avec l’école d’ingénieur CentraleSupélec.
L’origine de ce projet part d’un constat simple. Depuis la réforme du lycée, les programmes de physique chimie des classes de première et terminale ont été réécrits et renforcés. D’un point de vue structurel, il y a par ailleurs moins d’élèves qui suivent cette spécialité qu’il n’y avait d’élèves en filière S. Pour éviter que les élèves ne se détournent de la physique à la fin de leur seconde, l’idée est de proposer, au cours de l’année de seconde, une activité pratique, à caractère ludique, leur permettant de découvrir les merveilles de la physique.
C’est dans cet objectif que le projet de préparer une activité expérimentale, en deux séances d’1h30 chacune, est né à CentraleSupélec. L’objectif était de concevoir un TP ludique, basé sur Arduino™, pour faire découvrir aux élèves de seconde à la fois la programmation via Arduino™, ainsi qu’une application de la physique dans la vie de tous les jours. Une fois l’activité préparée, les étudiants centraliens sont venus intervenir auprès d’une classe de seconde pour le présenter, et confronter leur idée au réel.
En février 2024, une nouvelle équipe projet a repris le flambeau. Elle a pu s’inspirer des travaux de l’équipe précédente et s’appuyer sur leur retour d’expérience, évitant ainsi quelques erreurs. Par exemple, l’objectif du TP précédent était trop ludique, sans mettre en place des fondamentaux de physique, puisque le projet final était de construire un jeu Simon. La nouvelle équipe a décidé de se recentrer sur le programme de seconde. Le nouvel objectif final est donc de monter un radar de recul, tel qu’un élève peut rencontrer tous les jours dans une voiture quelconque.
Très vite, l’objectif d’aider une classe du lycée Camille-Claudel n’a plus suffi au projet. Il fallait voir plus grand. L’équipe a alors mis en place un site internet afin de proposer son TP à un public bien plus grand. Un travail conséquent a été fourni pour le rendre fonctionnel et en ligne.
L’objectif de ce site internet est double. D’un côté, les enseignants peuvent récupérer le système proposé, ou simplement s’en servir de base pour réaliser leur propre TP dans leur classe. D’un autre côté, les élèves ayant apprécié leur expérience avec Arduino™pourront aller sur le site, afin de découvrir d’autre projets, plus ou moins connectés à la physique pour apprendre de leur côté. Ce site est à présent en ligne à l’adresse : https://arduino4science.centralesupelec.fr
Ce beau projet ayant pour objectif de promouvoir la physique dans les classes de lycée permet donc aux élèves de seconde de profiter d’une activité ludique. Il fournit aux enseignants un contexte de travail authentique et une aide pour aborder un TP, basé sur le programme de physique de seconde, et incluant l’utilisation Arduino™.
Un projet ludique porté par l’école d’ingénieur CentraleSupélec et plus particulièrement : Marie Médevielle, Erwann Hennon, Lucien Mouro, Alexandre Hajeri et Hugues de Ruffray.