Usages du tableau numérique interactif en sciences physiques

Groupe d'Expérimentation Pédagogique
CRDP Académie de Versailles

2006-2007


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Plus-values et réserves

1- •  Des plus values pédagogiques 

•  Un positionnement du professeur et un scénario pédagogique ouverts à la classe

- Le pilotage des utilitaires et des applications à partir d'un même outil (tableau ou tablette) à disposition du professeur et des élèves

- Une ergonomie du matériel qui facilite le recours rapide à des ressources diverses prévues dans le scénario ou à la demande des élèves

•  L'élaboration d'images mentales propices à la construction de savoirs et savoir-faire

- La qualité visuelle

- L'association du texte et de l'image

- Le passage du fait observé à la schématisation puis à la modélisation facilité par l'association de l'appareil photo numérique et du TNI

- Une dimension culturelle favorisée par la facilité d'accès aux documents numériques

•  La redondance favorisant les apprentissages : la fonction mémoire

- La mémorisation des pages et des animations

- La possibilité de faire appel à un scénario ou documents antérieurs

- La surface utile = n fois surface TBI

- Une séquence susceptible d'être mise à disposition des élèves sur des sites ou blogs

•  Des associations de modes de communication favorisées : la multi modalité

-Des modes de communication :
Image (schéma, photo, dessin) – Vidéo – Texte – Son

- Des possibilités :
- Des associations multimodales simultanées favorisant le construction des notions
- Des textes et des illustrations intégrés
- Des redondances favorisant les apprentissages

•  Une structure linéaire ou non linéaire possible par l'activation de liens hypertextes : l'hypermédia

- Une organisation combinée (hiérarchique ou en réseau)

- Des modes d'accès à l'information plus proches des pratiques quotidiennes des élèves

- L'effet du discours du professeur est renforcé par les documents multi-sources mobilisés

•  Un matériel qui peut-être mobilisé pour l'accueil des mal-voyants (qualité graphique, zoom) ou mal-entendants (supports visuels) ou des élèves à mobilité réduite (utilisation de la tablette à distance).

2- •  Des réserves pédagogiques

L'environnement informatisé peut conduire à un usage excessif de l'outil informatique. Il n'est pas pédagogiquement souhaitable de substituer l'expérience réalisée par les élèves ou devant la classe par l'usage du TNI ou d'autres outils numériques. L'association du TNI et du matériel « traditionnel » reste toujours pertinent (exemple : bibliothèque de modèles moléculaires du TNI mobilisable dans la classe et boîtes de modèles moléculaires utilisés par les élèves).

Les transitions rapides entre les ressources mobilisables peuvent perturber les élèves dans leur prise de notes notamment dans le cas des élèves en grande difficulté.

La prise de notes est facilitée par l'utilisation du TNI mais la mise à disposition des élèves des pages créées en fin de cours peut conduire certains d'entre eux à limiter de manière excessive cette prise de notes. Le professeur, notamment en collège, doit bien rester vigilant de ce point de vue et peut en revanche utiliser des pages sauvegardées en cours pour exercer les élèves à la prise de notes.

3- •  Des difficultés techniques

•  La moindre panne d'électricité ou d'informatique est rédhibitoire. L'installation d'un tableau blanc traditionnel est conseillée dans la salle.

•  Quelques difficultés concernant l'installation du tableau et l'installation du logiciel pilotant l'antenne bluetooth ont été rencontrées pour cause de pilotes inadaptés.

•  Des déconnexions intempestives entre le tableau et l'unité centrale peuvent se produire mais le travail en cours est sauvegardé.

•  Le professeur doit apprendre à se positionner par rapport au vidéoprojecteur pour limiter les effets de l'ombre portée sur l'écran. Des solutions avec vidéopojecteur courte focale monté sur potence liée au TNI commencent à apparaître chez les constructeurs.

•  Les élèves qui sont trop près du tableau peuvent se plaindre d'une luminosité trop importante. Il faut donc régler la luminosité sur les vidéoprojecteurs quand cela est possible.

•  La prise en main des tablettes, qui permettent de piloter les applications à distance, n'est pas aisée mais leur intérêt est certain. L'utilisation de la tablette par les élèves est susceptible de générer de la perte de temps sauf lorsqu'ils sont amenés à utiliser la fonction « pointer-glisser ».

•  L'utilisation du clavier virtuel n'est pas aisée.

•  La reconnaissance de caractères n'est pas efficace et réserve parfois de mauvaises surprises.

•  Certains logiciels associés au TNI sont incompatibles avec la suite open office gratuite installée dans certains établissements :

•  Sans Microsoft office, il est impossible d'annoter directement sur un document Power Point par exemple (lu avec la visionneuse). Il faut basculer du document Power Point au TNI, ce qui est contraignant.

•  Les traitements d'images et de vidéos sont assez exigeants (ex : redimensionnement des images vectorielles au tableau). Il est préférable de dimensionner à l'avance puis d'insérer dans la bibliothèque pour une utilisation ultérieure.

•  Des paramètres ne sont pas conservés dans le cadre des sessions réseau. En l'absence de précautions, des liens hypertextes ne répondent pas. Une bonne maîtrise du système d'exploitation et de l'environnement réseau s'avère utile.

•  Les sauvegardes des pages créées sont faites dans un format propriétaire, ce qui demande d'effectuer une opération supplémentaire pour les mettre à la disposition des élèves avec le format jpg.

•  La capture d'une image d'une vidéo est possible avec le lecteur windows média player à la condition de bien paramétrer ce lecteur. La capture est aussi possible avec le lecteur Quick Time mais qui ne lit pas tous les formats vidéo (d'autres codecs doivent éventuellement être téléchargés).

Références consultées : André Tricot, maître de conférence à l'IUFM de Toulouse et Pierre GINIOUX, IUFM de Créteil